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Les News


Nicolas & TYPOLOUPE.FR [13/02/2008] - Auteur : fanou

Bonjour à toutes et à tous !

Comme vous le savez, ces derniers temps, la langue française diminue en qualité sur le Net.

J'ai donc pensé qu'il serait de bonne augure d'offrir mes services, de correcteur et de traducteur, à tous les sites Web ayant pour nécessité d'améliorer et d'assurer la qualité de leur contenu.

A cet effet, j'ai monté mon site web, TYPOLOUPE.FR ( http://www.typoloupe.fr ), qui sera l'accord parfait avec la publication de contenus textuels sur la Toile...

Je vous propose donc de visiter dès aujourd'hui le site et de faire partager cette expérience avec le maximum de personnes autour de vous, afin de promouvoir l'intégrité de la langue française et la qualité des contenus auxquels nous nous référons tous les jours sur le Web.

Qui n'a jamais repéré une faute d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, de typographie ou de syntaxe en parcourant son site préféré ?
Vous voudriez comme moi, j'en suis persuadé, revenir sur ces sites et trouver plus agréable leur lecture ?

Alors, n'hésitez plus et faîtes appel à Typoloupe !

Merci de votre lecture

Très sincèrement,
Nicolas GUIRAUT.


Prêt à la Création d'Entreprise - PCE - [13/02/2008] - Auteur : fanou

Le PCE est un prêt d’un montant de 2 000 à 7 000 euros sans caution ni garantie financière pour financer le démarrage de vos petits projets de création ou de reprise d’entreprise.

Le PCE, c’est quoi ?

Il s’agit d’un prêt bancaire exclusivement destiné au financement des petits projets de création ou de reprise d’entreprise. C’est un crédit sans garantie ni caution personnelle dont le montant est compris entre 2 000 et 7 000 euros. Sa durée d’amortissement est de 5 ans : les six premiers mois, le créateur ne verse rien puis il règle des remboursements mensuels constants (54 mensualités). Un PCE peut être cumulé avec d’autres aides (Accre, Eden, prêt d’honneur, garantie bancaire).

Le Prêt à la création d’entreprise est relativement facile à obtenir. En 2007, 23 000 créateurs ont obtenu un financement de ce type, d’un montant moyen de 5 540 euros. La barre des 100 000 PCE distribués devrait être franchie en 2008.

Quels sont les critères à respecter pour l’obtenir ?

- Le PCE doit servir à financer les besoins immatériels de l’entreprise tels que la constitution du fonds de roulement, les frais de démarrage et de prospection … En aucun cas, il ne peut servir à financer le capital social de l’entreprise.
- Il est obligatoirement accompagné d’un prêt bancaire à moyen ou long terme d’un montant au moins égal à deux fois le montant du PCE (le taux du PCE est fixe et identique à celui du prêt bancaire complémentaire). Par exemple, un créateur qui demande un PCE de 6 000 euros doit obligatoirement l’adosser à un crédit bancaire de 12 000 euros minimum. Dans les ZUS (zone urbaine sensible), le montant du prêt bancaire est égal à celui du PCE.
- Il s’adresse aux entreprises en phase de création (ayant un N° Siret et/ou trois ans d’existence maximum) ou de reprise (à l’exclusion des entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire) quelque soit le secteur d’activité (à l’exception de l’intermédiation financière, de la promotion location immobilière et des entreprises agricoles). Les créateurs ayant déjà une autre entreprise ne peuvent pas en bénéficier. Ils ne doivent pas non plus avoir déjà bénéficié d'un prêt bancaire égal ou supérieur à deux ans.

A qui s’adresser ?

Pour obtenir un PCE, on peut s’adresser à n’importe quelle agence bancaire. Tous les réseaux français le distribuent (Société Générale, Crédit Lyonnais, BNP, Banques Populaires, Crédit Agricole, Crédit mutuel, Caisses d’Epargne, crédit coopératif). Il est également possible d’en faire la demande auprès d’un réseau d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprise qui aide le créateur à remplir le dossier : CCI , chambres de métiers , Boutiques de gestion , France Active , Adie , France Initiative , Réseau Entreprendre …. Le créateur remplit un dossier qui est ensuite envoyé à Oséo, l’organisme financeur du PCE.

Les conseils à suivre

Il peut être judicieux de passer d’abord par un réseau d’accompagnement avant d’aller directement frapper à la porte de la banque. Le fait que le projet ait été validé par un conseiller professionnel rassurera le banquier. Obtenir un PCE est par la suite un gage de sérieux auprès des différents partenaires car cela signifie qu’une banque a accepté de financer le projet.
Pour mettre toutes les chances de son côté et convaincre plus facilement le banquier d’accorder le prêt complémentaire, le créateur a tout intérêt à demander une garantie bancaire. OSEO accorde ce type d’aides et peut garantir jusqu'à 70 % le prêt qui accompagne le PCE.

Valérie Froger | LEntreprise.com 

 


Services à la personne : les clés de la réussite [20/12/2007] - Auteur : fanou

Les services à la personne apparaissent comme un eldorado pour beaucoup d’entrepreneurs en herbe. Mais la concurrence est rude et les places chères. Armez-vous le mieux possible grâce aux conseils de professionnels du secteur.

1. Trouver un créneau sans forcer l’originalité

Le secteur d’activité constitue la question essentielle avant de démarrer. La nouveauté ne garantit pas le succès, assure Pierre Debons, auteur du livre Les services à la personne (éditions Juris associations). « Les mentalités évoluent lentement : les Français n’ont pas encore le réflexe de faire appel à un service extérieur payant pour réaliser ce qu’ils ont toujours fait eux-mêmes, rappelle-t-il. Il est plus facile de développer une activité traditionnelle comme le ménage, mais à condition de réaliser des prestations de qualité. Ou bien l’assistance informatique car les particuliers sont conscients de la valeur ajoutée : sauf à être informaticien, on ne sait pas réparer soi-même son ordinateur et faire appel à une hotline fait souvent perdre un temps fou. »

Se lancer dans un créneau original est risqué comme le prouve l’exemple de Christophe Chéné qui a crée Scoot’in, à Nantes. Le concept : raccompagner les gens jusqu’à leur domicile quand ils ne sont pas en état de conduire, grâce à un scooter pliant qui se range dans le coffre de la voiture du particulier. Cette idée novatrice venue d’outre-Manche prend mal en France. Deux ans après avoir créer sa société, Christophe Chéné ne parvient toujours pas à en vivre. « J’ai fait un pari sur l’avenir. Je pense que les mentalités vont bouger et j’espère voir le bout du tunnel d’ici quelques mois. »

Christian Lher, directeur de Viadom, entreprise de services à domicile, nuance un peu cet avis. Selon lui, il est primordial de se positionner en partie sur une niche. Ce qu’il a fait en proposant depuis quinze ans des services de coiffure et d’esthétique à domicile. Ce créneau spécifique lui a permis ensuite de développer d’autres activités plus traditionnelles : ménage, jardinage, garde d’enfant… Une stratégie en étoile à partir d’un noyau classique.

2. Bien cibler son public

Le modèle de développement de votre activité sera totalement différent selon le public visé (personnes âgées, enfants, cadres…) : nécessité d’un agrément de l’Etat, concurrence du secteur public…

« Le public fragile (personnes âgées ou dépendantes et enfants de moins de trois ans) constitue presque un choix social, insiste Pierre Debons. Il est difficile de se développer sur ce secteur, car les associations le dominent depuis cinquante ans. » Si ce créneau vous attire néanmoins, Marie-Joëlle Thénoz, responsable du secteur public chez Ineum Consulting, société de conseil en stratégie, recommande d’être diplomate avec les associations. « Prenez contact avec elles et sachez dialoguer de manière à leur faire comprendre que vous n’avez pas l’intention d’exercer une concurrence sauvage », suggère-t-elle. Vous pouvez leur dire que vous souhaitez trouver votre place sur le marché, sans leur faire de tort. Par exemple, en couvrant des périodes pour lesquelles elles ne proposent aucun service, comme le soir et le week-end. Le secteur public sera ainsi plus facilement disposé à vous faire de la publicité, en informant leurs « bénéficiaires » (attention la sémantique diffère entre le secteur public et les entreprises, sachez vous adapter pour ne pas froisser ces acteurs historiques) que vous êtes en mesure de prendre le relais le soir.

Autre public, autre organisation de l’entreprise. En visant les clients fortunés qui possèdent des résidences secondaires, l’agence Aquitaine services s’est permis de ne pas demander d’agrément pour son activité d’entretien de la maison et du jardin. Ne pas avoir cet agrément la dispense de suivre un cahier des charges lourd (voir le point suivant) mais ses clients ne peuvent bénéficier de déductions fiscales. Cet aspect ne gène pas l’activité, puisqu’elle s’adresse à une clientèle privilégiée.

3. Obtenir les agréments de l’Etat

Intégrer le secteur des services à la personne au sens strict nécessite l’obtention d’une autorisation administrative. Elle permet d’obtenir des exonérations patronales pour l’entreprise, des déductions fiscales pour les particuliers, l’utilisation des Cesu (chèque emploi service universel) ou de s’occuper de certains publics spécifiques. Il existe deux sortes d’autorisation. L’agrément simple suffit pour la garde d’enfant, le soutien scolaire, l’assistance informatique ou le ménage. Pour s’occuper des personnes âgées et dépendantes ou des enfants de moins de trois ans, l’agrément qualité est obligatoire.

Selon Pierre Debons, « l’agrément simple ou qualité n’est pas difficile à obtenir. En revanche le conserver nécessite de suivre un cahier des charges lourd sur une cinquantaine de points (accueil du public, contrats de travail…) Il est possible de démarrer avec l’agrément simple puis d’évoluer vers l’agrément qualité… pour élargir son public ou développer ses prestations. Par exemple : l’agrément simple suffit pour proposer des services ménagers aux personnes âgées, puis l’agrément qualité vous permettrait de proposer des services d’assistance à ce même public. »

« Se faire agréer est très important, affirme Alain Bosetti, président du Salon des services à la personne, dont le premier aura lieu du 29 novembre au 1er décembre 2007. C’est un label qui sert à rassurer les clients. Il ne faut pas oublier qu’on est dans un marché de cow-boys, constitué de personnes compétentes et d’aventuriers qui flairent la bonne affaire pour s’y engouffrer. L’agrément permet de se distinguer de cette dernière catégorie ! »

4. Jouer la carte de la qualité

Le bouche à oreille est prépondérant pour les services à la personne. Une bonne réputation met du temps à se construire et peut voler en éclat très rapidement si les clients ne sont pas satisfaits. C’est bien connu, on parle plus longtemps de ce qui nous a déçu.

Quand un particulier passe par une entreprise, le taux d’exigence est maximum. La qualité doit être supérieure par rapport à un travailleur indépendant ou une association. D’autant plus que la relation affective ou personnelle est moins forte. Pour se lancer dans ce secteur, il faut donc aligner sa qualité sur celle des entreprises et non sur celle des indépendants. Autre raison d’afficher une qualité parfaite, selon Alain Bosetti : ce secteur ne sera pas toujours subventionné. Les particuliers devront donc être parfaitement satisfaits pour continuer à faire appel à une entreprise sans bénéficier de déductions fiscales.

« Il existe des référentiels qualités délivrés par des organismes de certification, précise Pierre Debons. Une norme de qualité constitue un argument commercial sérieux à apposer sur la plaquette publicitaire. »

5. Ne pas sortir de sa zone de chalandise

Quand on se lance, on peut être tenté d’accepter des clients qui habitent loin. Mais la perte de temps et les coûts engendrés par les déplacements rendront ces prestations non rentables. « Il est important de se fixer une zone de chalandise et de s’y astreindre, conseille Alain Bosetti. Le temps passé en déplacement doit s’évaluer en terme de temps et non de kilomètres (embouteillages). Cette méthode permet aussi de favoriser le bouche à oreille de voisinage. »

Il conseille aussi de monter son entreprise dans une région géographique que l’on connaît bien (lieu d’habitation ou région de cœur). Le réseau relationnel, précieuse aide pour démarrer, y est plus développé. Et la connaissance des trajets permet d’économiser du temps à chercher.

Christian Lher, directeur de Viadom, pense qu’une entreprise de service à la personne a plus de chance de réussir au niveau d’une ville. « C’est un avantage d’être du cru. Les groupes d’envergure nationale qui gagnent de l’argent se comptent sur les doigts d’une main et ils ont des années d’expérience derrière eux. »

6. Boutique : sachez où vous mettez les pieds

Avoir un lieux d’accueil pour les clients constitue une vitrine intéressante mais entraîne des frais fixes élevés. A chacun d’évaluer si le jeu en vaut la chandelle, selon sa zone d’implantation et sa stratégie de communication. Selon Pierre Debons, « à l’heure actuelle, il est important d’avoir pignon sur rue. A la condition évidente de posséder un bon emplacement. Cela permet de rassurer les clients et de fidéliser les intervenants. Les salariés ont ainsi un point de chute quand ils ne sont pas en intervention. Veuillez toutefois à bien séparer les différentes parties : l’accueil des clients, l’espace pour le personnel et le service administratif. »

Patrice Le Ray, cofondateur du réseau Family Sphere, entreprise spécialisée dans la garde d’enfant et le soutien scolaire, possède une boutique pour recevoir les clients et les intervenants : « Les parents ressentent le besoin de nous connaître, affirme-t-il. Nous sommes basés à Lorient, mais si nous étions installés à Paris ou une autre grande ville, nous n’aurions sans doute pas fait ce choix. »

Guillaume Richard, cofondateur de O2, société spécialisée en ménage, repassage et garde d’enfant, est opposé aux boutiques en dur : « L’intérêt est limité. Ce qui compte c’est de se rendre au domicile des particuliers pour évaluer leurs besoins et la sécurité des installations. »

7. Déceler l’insatisfaction de ses clients

Il est indispensable de s’enquérir de la satisfaction de ses clients. Le travailleur indépendant (jardinier, aide ménagère…) doit s’alarmer si ses employeurs ne le rappellent pas ou font appel à lui qu’une seule fois. Les entreprises de services à la personne ont intérêt à procéder très régulièrement à des enquêtes de satisfaction. « Les clients apprécient d’être pris en compte. Si les retours sont négatifs, l’entreprise peut identifier les points sur lesquels elle doit rectifier le tir », analyse Alain Bosetti.

Le sondage par téléphone, courrier ou mail peut avoir lieu au bout d’une semaine ou de deux ou trois interventions. Il n’est pas nécessaire d’attendre longtemps : le début de la relation est primordial. Quand il s’agit d’une intervention ponctuelle, par exemple un dépannage informatique, il est important de contacter systématiquement le client après l’intervention.

La société O2 a élaboré un questionnaire de satisfaction en trois parties qu’elle réalise par téléphone ou par courrier après deux tentatives téléphoniques. La première partie concerne l’intervenant (présentation, ponctualité, comportement, discrétion…) et la prestation en elle-même (qualité, dosage des produits d’entretien…). Dans un second temps, elle demande à ses clients comment ils perçoivent la manière dont l’agence locale gère la relation client (rapidité de la première visite au domicile des particuliers, prise en compte des besoins, qualité des conseils, gestion des réclamations…). Enfin, elle pose des questions sur les points qui concernent directement le siège (centre d’appels, édition des factures, site internet, newsletters…).

8. Démarrer avec les compétences adéquates

Si vous souhaitez travailler en tant qu’indépendant, vous avez intérêt à intervenir dans un domaine de compétence que vous maîtrisez parfaitement. Si votre but est de déléguer les interventions à des salariés et de vous réserver la part administrative, sachez vous entourer des bonnes personnes.

Guillaume Richard, cofondateur de O2, confirme que les entreprises du secteur se battent pour embaucher les meilleurs employés. Il a mis en œuvre une méthode de recrutement bien rodée après une dizaine d’années d’expérience. L’entretien individuel comporte trois phases. D’abord, un questionnaire théorique : comment enlever le tartre sur les parois de douche, l’eau de Javel s’utilise-t-elle avec de l’eau chaude ou froide ?… Puis, des tests pratiques chronométrés pour le repassage. Enfin, un entretien de motivation classique qui évalue la perception du métier et les qualités du candidat, grâce à des questions de mise en situation. Le candidat idéal est motivé, autonome, responsable et sait s’adapter à des situations et du matériel différents. Pour éviter qu’elles ne s’envolent, ces perles rares sont à bichonner. Des sociétés comme O2 ou Shiva proposent des formations de perfectionnement à leurs salariés.

9. Les petits plus qui font la différence

Dans ce marché en plein développement, on aurait tort de penser qu’il existe de la place pour tout le monde. Pour rester en compétition, il est primordial de parvenir à se différencier. A chacun sa technique. Par exemple, l’entreprise O2 a créé la garantie « satisfait, refait ou remboursé ». En cas de contestation, l’intervenant refait la prestation dans les 48 heures ou le client est remboursé. Le dirigeant Guillaume Richard affirme que ses clients n’abusent pas de cette garantie : moins de 1 % d’entre eux y a recours. Si un objet est cassé pendant que la femme de ménage fait la poussière, il est remboursé.

Rendre le service visible est également un « petit plus » qui permet de se démarquer. Par exemple, l’Agence Aquitaine services envoie par mail à ses clients une photo de leur résidence secondaire une fois la prestation réalisée. Son gérant François Péret a transformé cette idée en argument commercial. « Cette pratique crée une relation de confiance entre les clients et nous. Cela nous permet aussi de développer nos prestations : si nous remarquons un arbre cassé ou d’autres dégâts, nous envoyons des photos aux clients et souvent ils nous demandent de nous en occuper. » Il existe d’autres manières de matérialiser le service : mettre le papier toilette en forme de V comme dans les hôtels pour montrer que le ménage a été fait, pointer les progrès scolaires de l’enfant par une grille d’évaluation.

Le réseau Family Sphere, spécialisé dans la garde d’enfant et le soutien scolaire, permet aux clients de choisir leur intervenant. « Nous présentons au minimum deux employés en entretien, afin que les parents puissent désigner la personne qui leur convient le mieux pour garder leurs enfants », précise son cofondateur Patrice Le Ray. Une manière de multiplier les chances de satisfaire son client.

10. Peaufiner son étude de marché

Il existe de grandes tendances démographiques à étudier de près. A savoir : les foyers modestes sont prêt à investir dans le soutien scolaire, mais pas dans les prestations de confort telles le ménage, le repassage, le jardinage… Par ailleurs, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur regorge de personnes âgées attirées par le soleil. Ou encore, les grandes villes comptent de nombreux cadres, dont la plupart possèdent des ordinateurs chez eux, d’où un besoin plus important qu’ailleurs en assistance informatique. Ces quelques exemples montrent l’importance d’étudier les cartes démographiques avant de fixer le secteur et la zone d’implantation.

Au delà des indicateurs statistiques, il est payant d’aller arpenter un quartier pour discuter avec les commerçants. En effet, les décisions de recourir aux services à la personne sont l’apanage des femmes et elles discutent beaucoup avec les coiffeurs ! Leur demander l’âge des clientes et leurs besoins constituent de précieux indices.

Patrice Le Ray, cofondateur du réseau Family Sphere, entreprise spécialisée dans la garde d’enfant et le soutien scolaire a mis huit mois pour réaliser son étude de marché. « J’ai distribué des sondages anonymes dans les crèches et les écoles pour étudier les modes de garde et la satisfaction des particuliers. J’ai défriché 500 questionnaires et analysé les tendances. Cette étude de terrain a apporté une vraie valeur ajoutée à mon business plan et m’a permis d’avoir plus de poids face aux différents partenaires, tels que les banquiers et les réseaux d’aide à la création. » Preuve de sa motivation, son étude de marché fondée sur une étude de terrain et non sur les seules données de l’Insee l’a aidé à décrocher un crédit bancaire de 40 000 euros comme il l’espérait et une aide de 5 000 euros de la part du réseau Entreprendre.

11. Tarifs : soyez réaliste

Avant de démarrer, il faut établir sa grille tarifaire en regardant ce qui se pratique au niveau local. « Vendre plus cher que la fourchette du marché relève de l’exploit », constate Alain Bosetti. Il précise aussi qu’il est primordial d’avoir les reins solides financièrement. Il faut pouvoir rester trois à six mois sans se verser de salaire.

Guillaume Richard, cofondateur de O2, est catégorique : « Le secteur des services à la personne n’est pas un eldorado. Les marges étant faibles, il est inutile d’arriver en voulant s’en mettre plein les poches. La rentabilité vient de la capacité à fidéliser les clients. » Dans sa société, il a mis en place plusieurs gammes de prix correspondant à des qualités de services différentes : classique, confort et prestige. « Nous expliquons au client que les tarifs augmentent car le salarié qui vient chez lui a gagné en productivité. Un employé motivé et formé peut repasser quinze chemises par heure, soit trois fois plus qu’à ses débuts. Ce gain d’efficacité a un coût : le salarié mérite un salaire supérieur et le client doit payer plus cher. S’il ne veut pas, on lui adresse un autre salarié moins expérimenté. Notre formule est un rapport gagnant-gagnant. »

12. Inspirer confiance

Le particulier vous confie ce qu’il a de plus précieux : ses enfants, ses parents, sa maison… Il laisse un inconnu entrer dans son intimité. Mais il n’a sûrement pas envie que l’on ouvre ses placards et que l’on divulgue sa vie privée à l’extérieur. Les intervenants doivent donc combiner savoir-faire et savoir-être. Se présenter propre et habillé convenablement est un minimum. Mettre des chaussons quand on pénètre dans le domicile des clients témoigne du respect de l’intimité des propriétaires.

Autre manière d’instaurer une relation de confiance avec son client : prendre en compte ses attentes. Alain Bosetti conseille de bien écouter les demandes au départ et d’être attentif à leur style de vie. « Certains clients sont par exemple très soucieux de l’ordre dans lequel les tâches doivent être effectuées. Ils ne se sentiront pas en confiance si cet ordre n’est pas respecté. »

Et surtout, soyez toujours réglo. Ne proposez jamais d’effectuer une partie du travail au noir. En plus d’être illégal, cette pratique vous ferait perdre votre crédibilité. Cela n’inspire pas confiance. En effet, avec un devis et une facture, le client peut se retourner contre le prestataire. A t-on envie de confier ses enfants à quelqu’un qui nous dit : « On peut s’arranger sur le prix, si vous me payer de la main à la main » ?

13. Soigner sa communication

Le positionnement marketing est un bon moyen de se distinguer parmi l’offre pléthorique. Damien Tixier et Pierre Gauthey viennent de créer une entreprise de services aux personnes âgées. Ils ont choisi de communiquer de manière originale. Leur société se nomme Petits-fils - services aux grand-parents. Et leur slogan scande : « la compétence d’un professionnel, l’esprit d’une famille ».

Quant à l’Agence Aquitaine services, elle revendique « demandez-nous ce que vous ne voulez pas faire ». Son gérant François Péret est fier de la plaquette publicitaire. « J’ai travaillé avec un ami publiciste pour réaliser une plaquette de quatre volets avec de belles photos en couleur. Les gens n’ont pas envie de la jeter. Quand ils ont besoin de nos services, ils l’ont sous la main et pensent à nous ».

La société O2 attire les clients par des offres de parrainage. En apportant un nouveau client, le « parrain » récolte 20 euros en chèque cadeau, et parfois la première prestation est offerte à son filleul.

14. Choisir son statut avec attention

Prestataire ou mandataire, indépendant ou franchisé… tous les choix sont permis. Pour Patrice Le Ray, cofondateur du réseau Family Shere, « le prestataire est un employeur de A à Z. Les marges sont moins importantes, mais cela représente une garantie supplémentaire auprès des parents qui nous confie leurs enfants. » Guillaume Richard, co-fondateur de O2 a également choisi de s’installer en tant que prestataire et non mandataire de services. « J’ai privilégié ce modèle comme 80 % des entreprises. En donnant des instructions aux salariés, je maîtrise le service. »

Se mettre en franchise permet de démarrer plus vite et de durer plus longtemps. Mais si vous souhaitez créer un réseau et devenir franchiseur, il vaut mieux rester indépendant. Certains professionnels du secteur mettent aussi en garde contre des pratiques peu honnêtes. Des franchiseurs suggèrent aux chômeurs-créateurs d’utiliser leurs indemnités pour payer les frais de franchise. Quand l’entrepreneur n’a plus ce statut, la structure n’est plus économiquement viable : la faible marge ne couvre pas davantage que les frais de franchise.

Florence Brunel | LEntreprise.com

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Créer une entreprise de services à la personne [12/12/2007] - Auteur : acpdjoel

L'APCE vient d'éditer un guide pratique destiné aux porteurs de projet

souhaitant développer une activité dans le secteur des services

à la personne.

Infos


Comment meurt un village ? [17/10/2007] - Auteur : fanou

Le petit commerçant se lève dès l’aurore

Il est là tout le jour et souvent tard encore.

Et quand le soir enfin il ferme sa boutique.

Il sera pour certain un sujet de critique.

Et pourtant sa journée n’est pas finie :

Il lui faut tout ranger et calculer les prix,

Préparer ses achats et garnir ses rayons et ses comptoirs.

Demain il recommence et il faut tout prévoir.

Certes, il a moins de choix que dans les grands magasins,

Mais il peut conseiller, il connaît vos besoins,

Il s’intéresse à vous, écoute vos histoires,

Et quand on est pressé, c’est lui qu’on va voir.

C’est chez lui qu’on demande à mettre une affiche,

C’est encore chez lui que l’on peut parler avec son voisinage.

Le nouvel arrivant se sent un peu moins seul,

Quand de son magasin il a franchi le seuil.

On dit qu’il vend plus cher que les grandes surfaces,

Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce n’est pas forcément vrai.

Aussi, quand il est trop tard pour sortir sa voiture,

On va frapper chez lui, quelques fois même après la fermeture.

A trop vouloir courir après la mauvaise qualité des « prix bas »,

Un jour les « villageois » n’auront plus qu’à se mordrent les doigts.

Les commerçants alors auront plié bagage

Et chacun sait ce que veut dire « boutiques fermées ».

Voilà comment meurt le cœur et l’âme d’une commune

Ou d’un village français.

 

Eglise de Lavergne (Lot) 

 


Comment nous rejoindre ? [19/09/2007] - Auteur : fanou
  • Vous êtes intéressés par notre démarche,
  • Vous avez une ou plusieurs idées,
  • Vous avez un projet d'installation, de création ou de reprise,
  • Vous avez flashé sur une ou plusieurs annonces,
  • Vous avez eu un coup de coeur sur le territoire pendant des vacances et vous en feriez bien un nouveau lieu de vie pour votre famille, ...

Vous souhaitez qu'A.C.T.E vous accompagne, alors nous avons besoin de vous connaître :

  • Faites vos premiers pas en remplissant "la fiche porteur de projet" dans la rubrique "Qui sommes Nous"

Vous souhaitez qu'A.C.T.E vous aide et vous soutienne dans les démarches de porteur de projet, adhérez à notre association.

  • Remplissez le bulletin d'adhésion dans la rubrique "Qui sommes Nous"

Retournez-nous votre fiche porteur de projet, le bulletin d'adhesion accompagné de son réglement.

  • Ensuite vos seconds pas seront de prendre rendez-vous avec notre association A.C.T.E afin d'approfondir votre recherche et celle de votre famille, de visiter des lieux, des reprises d'entreprises, de rencontrer des personnes installées, etc. ...

 


Le journal de bord [28/08/2007] - Auteur : fanou

Retrouvez toutes les archives de notre association sur notre blog :

http://club-entreprenants-lot.over-blog.com/

 


Site A.C.T.E. [12/05/2007] - Auteur : acpdjoel

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Si notre démarche vous interesse, vous pouvez vous inscrire ou laisser vos remarques et vos suggestions sur le Livre d'or ou sur les Forums .

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